Sorti à la 68ème minute face au Paris FC, Corentin Tolisso avait commencé le match avec une gêne. Selon Le Progrès, il avait même prévenu le staff qu'il lui restait cinq minutes dans les jambes avant le troisième but lyonnais. Un signal d'alarme que Paulo Fonseca ne peut se permettre d'ignorer.
L'entraîneur portugais va désormais devoir être attentif à la moindre alerte, et ne pas jouer avec le feu. Avec l'absence longue durée de Malick Fofana, indisponible plusieurs mois après sa grave entorse à la cheville droite, une blessure de Tolisso serait un coup de massue pour l'Olympique Lyonnais. Le capitaine rhodanien s'est imposé comme l'homme providentiel de ce début de saison.
Le match face au PFC a révélé toute la fragilité de cet effectif lyonnais. Menant confortablement 3-0 à l'heure de jeu grâce notamment à Tolisso et au doublé de Pavel Šulc, l'OL s'est complètement effondré en seconde période. Réduits à dix après l'exclusion d'Abner, les Gones ont encaissé trois buts en moins de vingt minutes pour concéder un nul frustrant (3-3). Une remontada qui a mis les nerfs à vif dans le vestiaire lyonnais.
"Dégoûté et très énervé", confiait Moussa Niakhaté en zone mixte. Le défenseur sénégalais, conscient de l'occasion manquée, pointait du doigt l'incapacité de son équipe à gérer les moments chauds. Dominik Greif, le gardien lyonnais qui n'a réalisé aucun arrêt tout en encaissant trois buts, ne cachait pas sa colère : "On doit changer tout ça rapidement".
Cette contre-performance illustre parfaitement la situation délicate de l'OL, ce qui est un sacré paradoxe pour une équipe qui pointe à la 5e place de Ligue 1 avec seulement deux points de retard sur le leader parisien. Le club rhodanien semble marcher sur un fil, à la merci du moindre coup dur. L'équilibre trouvé par Fonseca repose sur des bases fragiles, et le calendrier ne lui laisse aucun répit avec les déplacements à Brest et Séville, ainsi que la réception du PSG le weekend prochain.
Dans ce contexte, Paulo Fonseca doit impérativement faire preuve de vigilance avec Tolisso. Le milieu de terrain champion du monde a beau être excellent depuis le début de saison, multiplier les sollicitations avec une gêne pourrait s'avérer catastrophique. Jorge Maciel, l'entraîneur adjoint, justifiait d'ailleurs le remplacement : "On ne peut pas prendre de risques à ce moment de la saison".
Avec un effectif restreint imposé par les contraintes de la DNCG et un mercato "Eco+", Fonseca ne dispose d'aucune marge de manœuvre. La perte simultanée de Fofana et Tolisso priverait l'OL de ses deux meilleurs joueurs et signerait peut-être le début d'une chute vertigineuse au classement.
L'entraîneur portugais va désormais devoir être attentif à la moindre alerte, et ne pas jouer avec le feu. Avec l'absence longue durée de Malick Fofana, indisponible plusieurs mois après sa grave entorse à la cheville droite, une blessure de Tolisso serait un coup de massue pour l'Olympique Lyonnais. Le capitaine rhodanien s'est imposé comme l'homme providentiel de ce début de saison.
Le match face au PFC a révélé toute la fragilité de cet effectif lyonnais. Menant confortablement 3-0 à l'heure de jeu grâce notamment à Tolisso et au doublé de Pavel Šulc, l'OL s'est complètement effondré en seconde période. Réduits à dix après l'exclusion d'Abner, les Gones ont encaissé trois buts en moins de vingt minutes pour concéder un nul frustrant (3-3). Une remontada qui a mis les nerfs à vif dans le vestiaire lyonnais.
"Dégoûté et très énervé", confiait Moussa Niakhaté en zone mixte. Le défenseur sénégalais, conscient de l'occasion manquée, pointait du doigt l'incapacité de son équipe à gérer les moments chauds. Dominik Greif, le gardien lyonnais qui n'a réalisé aucun arrêt tout en encaissant trois buts, ne cachait pas sa colère : "On doit changer tout ça rapidement".
Cette contre-performance illustre parfaitement la situation délicate de l'OL, ce qui est un sacré paradoxe pour une équipe qui pointe à la 5e place de Ligue 1 avec seulement deux points de retard sur le leader parisien. Le club rhodanien semble marcher sur un fil, à la merci du moindre coup dur. L'équilibre trouvé par Fonseca repose sur des bases fragiles, et le calendrier ne lui laisse aucun répit avec les déplacements à Brest et Séville, ainsi que la réception du PSG le weekend prochain.
Dans ce contexte, Paulo Fonseca doit impérativement faire preuve de vigilance avec Tolisso. Le milieu de terrain champion du monde a beau être excellent depuis le début de saison, multiplier les sollicitations avec une gêne pourrait s'avérer catastrophique. Jorge Maciel, l'entraîneur adjoint, justifiait d'ailleurs le remplacement : "On ne peut pas prendre de risques à ce moment de la saison".
Avec un effectif restreint imposé par les contraintes de la DNCG et un mercato "Eco+", Fonseca ne dispose d'aucune marge de manœuvre. La perte simultanée de Fofana et Tolisso priverait l'OL de ses deux meilleurs joueurs et signerait peut-être le début d'une chute vertigineuse au classement.






